Introduction
Le système d'exploitation Linux support officiellement les type de partition Ext2, Ext3 et Ext4. Grâce à ses types de partitions, il est possible d'entreposer de fichiers de type système, d'application et de données allant ajouter, modifier ou supprimer sur un périphérique comme un disque dur par exemple. Le système de fichiers est divisé en deux segments afin d'offrir la possibilité d'effectuer l'entreposage de données utilisateurs et des métadonnées. Voici les différents types de partitions :
Ext2 - Second Extended File System
Ce type de partition a été introduit en 1993, lequel a été développé par Rémy Card. Il fut d'abord développé afin de surmonté les limitations hérité du type de partition «Ext». Voici les caractéristiques de ce type de partitions :
- Il s'agit du premier système de fichiers par défaut de nombreuses distribution Linux comme RedHat et Debian.
- La taille maximal d'un fichier individuel peut être de 16 Go à 2 To.
- La taille globale d'un système de fichier de la partition peut être de 2 To à 32 To.
Exemple
La commande «fdisk» suivant permet de créer une partition «Ext2» :
mke2fs /dev/sda1 |
Ext3 - Third Extended File System
Ce type de partition a été introduit en 2001, lequel a été développé par Stephen Tweedie. Il fut d'abord disponible à partir des noyaux de Linux version 2.4.15. Voici les caractéristiques de ce type de partitions :
- Ce type de partition support la journalisation. On entend par journalisation, la possibilité d'effectuer un suivi des modifications par le système de fichiers. Grâce à cette avantage, lorsque ce système bloque (panne de courant ou autre), la corruption pouvant en résulté est moins importante puisqu'il est possible de résoudre les éléments manquants.
- Les trois types de journalisations supportés sont Journal (les métadonnées et le contenu sont enregistrées dans le journal), Ordered (seul les métadonnées sont enregistrées dans le journal) et Writeback (seul les métadonnées sont enregistrées dans le journal mais peuvent être journalisé avant ou après que l'écriture du contenu sur disque).
- La taille maximal d'un fichier individuel peut être de 16 Go à 2 To.
- Un répertoire peut contenir un maximum 32 000 sous-répertoire.
- La taille globale d'un système de fichier de la partition peut être de 2 To à 32 To.
Remarque
- Ce type de partition est assez proche du Ext2, ainsi il est possible de convertir un partition Ext2 en Ext3 directement.
Exemple
La commande «fdisk» suivant permet de créer une partition «Ext2» :
mkfs.ext3 /dev/sda1 |
Ext4 - Fourth Extended File System
Ce type de partition a été introduit en 2008. Il fut d'abord disponible à partir des noyaux de Linux version 2.6.19. Voici les caractéristiques de ce type de partitions :
- La taille maximal d'un fichier individuel peut être de 16 Go à 16 To.
- La taille globale d'un système de fichier de la partition peut être de 1024 Po (1 048 576 To). En terme d'espace gérable, elle peut donc rivalisé avec la GPFS d'IBM.
- Un répertoire peut contenir un maximum 64 000 sous-répertoire.
- Compatibilité ascendante : Vous pouvez monter un système de fichier Ext3 existant avec un Ext4 sans avoir besoin de la mettre à jour.
- Nouvelle fonctionnalité : Sub Directory Scalability, Multiblock Allocation, Delayed Allocation, Fast FSCK,..
Remarque
- Le type de partition Ext4 offre une option afin de désactivé la journalisation.
Exemple
La commande «fdisk» suivant permet de créer une partition «Ext2» :
mkfs.ext4 /dev/sda1 |
Conclusion
Normalement, l'installateur d'une distribution offre les bonnes options en fonction du matériel. Vous devriez envisager uniquement de modifier ceux-ci qu'au moment d'une mise à jour matériel ou d'un besoin très particulier.
Exemples
L'exemple suivant permet de convertir une partition «Ext2» en «Ext3» :
umount /dev/sda2 tune2fs -j /dev/sda2 mount /dev/sda2 /home |
L'exemple suivant permet de convertir une partition «Ext3» en «Ext4» :
umount /dev/sda2 tune2fs -O extents,uninit_bg,dir_index /dev/sda2 e2fsck -pf /dev/sda2 mount /dev/sda2 /home |
L'exemple suivant permet d'afficher les types de partitions du système d'exploitation :
df -hT | awk '{print $1,$2,$NF}' | grep "^/dev" |
on obtiendra un résultat ressemblant à ceci :
/dev/disk/by-uuid/77deb7f3-1234-4a6b-789a-87eb3471b2e1 ext4 / /dev/sr0 iso9660 /media/cdrom0 |
Voir également
Articles - Pourquoi Linux n'a pas besoin de défragmentation ?
Système d'exploitation - OS/2 - Partition HPFS
Système d'exploitation - Windows - Partition NTFS