ytalk |
Parler Y |
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Linux | Externe |
Syntaxe
ytalk [-s] [-Y] [-E] [-i] [-q] [-v] [-h hostname_or_ip] username... |
Paramètres
Nom | Description |
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-s | Ce paramètre permet d'indiquer qu'il faut démarrer YTalk dans un interpréteur de commande. |
-Y | Ce paramètre permet d'exiger une réponse en majuscule (Y ou N) aux questions oui/non. |
-E | Ce paramètre permet d'indiquer une nécessité d'appuyer sur la touche Esc avant de répondre à une question oui/non (utile pour ceux qui ne regardent pas l'écran en tapant). |
-i | Ce paramètre permet de désactiver le port d'auto-invitation : les demandes de conversation ne s'affichent plus automatiquement, mais le service talk émet un bip. |
-q | Ce paramètre permet d'afficher une confirmation avant de quitter le programme. |
-v | Ce paramètre permet d'afficher la version du programme et quitter. |
-h | Ce paramètre permet d'indiquer le nom ou l'adresse de la machine locale (utile pour les machines multi-hébergées ou les hôtes virtuels). |
Description
Cette commande permet de lancer le programme de clavardage multi-utilisateur.
Remarques
- YTalk est essentiellement un programme de clavardage multi-utilisateurs. Son fonctionnement est presque identique à celui d'UNIX Talk et il communique même avec le(s) même(s) service(s) de discussion. Cependant, YTalk autorise les connexions multiples. Le champ «username» peut être formaté de plusieurs manières :
- Pour chaque utilisateur en ligne de commande, YTalk tente de se connecter au service de conversation sur l'hôte de l'utilisateur spécifié et détermine si celui-ci a laissé une invitation à l'appeler. Dans le cas contraire, YTalk lui laisse une invitation et demande à son service de conversation d'envoyer une annonce sur son écran. Il n'existe pas de service YTalk dédié. Actuellement, YTalk est capable de communiquer avec les DEUX versions existantes des services de conversation UNIX. Pour chaque hôte, YTalk tente de communiquer avec un démon de conversation également pris en charge par l'hôte de l'appelant. Si les deux hôtes n'ont pas de démon en commun, UNIX Talk ne fonctionnera pas du tout, mais une connexion est possible via (et uniquement via) YTalk.
- Une fois la connexion établie entre deux utilisateurs, ils peuvent discuter à leur guise. La connexion est interrompue lorsque l'un d'eux appuie sur Ctrl+C ou sélectionne «quit» dans le menu principal.
- YTalk est parfaitement compatible avec UNIX Talk et permet même aux deux systèmes de dialoguer sans problème. Cependant, de nombreuses fonctionnalités de YTalk ne fonctionnent que si vous êtes connecté à un utilisateur utilisant également YTalk. Dans la suite de ce document, nous supposerons que tous les utilisateurs connectés utilisent YTalk, sauf indication contraire.
- Si vous avez spécifié plusieurs utilisateurs sur la ligne de commande YTalk, YTalk traitera et ajoutera chaque utilisateur à la conversation dès qu'il répondra à votre invitation. À chaque nouvel utilisateur entrant dans la conversation, l'écran se subdivise en fenêtres de plus en plus petites, une pour chaque utilisateur connecté. Actuellement, le nombre d'utilisateurs connectés est limité par le nombre de lignes de votre terminal (ou fenêtre) ; chaque utilisateur connecté nécessite au moins trois lignes.
- À chaque nouvel utilisateur ajouté à la conversation, YTalk transmettra les informations le concernant à tous les autres utilisateurs YTalk connectés afin que leurs écrans soient également subdivisés et intègrent le nouvel utilisateur. Si le nouvel utilisateur utilise UNIX Talk, les informations le concernant ne seront pas transmises, car son écran ne pourrait pas accepter de connexions multiples. J'ai brièvement envisagé de permettre au moins la transmission des résultats des utilisateurs UNIX Talk à tous les utilisateurs YTalk connectés, mais je n'ai écrit aucun code pour le faire. Notez que même si UNIX Talk ne peut pas gérer plusieurs connexions, YTalk peut néanmoins gérer plusieurs connexions UNIX Talk. Par exemple, George (utilisant YTalk) pourrait communiquer avec Fred et Jean (tous deux utilisant UNIX Talk), mais ces derniers ne se reconnaîtraient pas. La meilleure façon de comprendre les limites imposées par UNIX Talk à YTalk est de tester différentes connexions entre eux et d'observer leur fonctionnement.
Format | Description |
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name | Un utilisateur sur votre machine |
name@host | Un utilisateur sur une autre machine |
name#tty | Un utilisateur sur un terminal spécifique |
name#tty@host | Un utilisateur sur un terminal spécifique sur une autre machine |
name@host#tty | Identique à «name#tty@hôte» |
aliasname | Un alias défini dans votre fichier .ytalkrc |
Menu d'échappement
Lorsque vous utilisez YTalk, appuyez sur la touche Esc pour afficher un menu proposant les options suivantes :
a: add a user d: delete a user k: kill all unconnected o: options r: rering all s: shell u: user list w: output user to file q: quit |
En choisissant l'option «a», vous pouvez saisir le nom de l'utilisateur que vous souhaitez inclure dans la conversation. YTalk acceptera l'invitation de cet utilisateur si une invitation existe, ou laissera une invitation et appellera l'utilisateur concerné.
En choisissant l'option «d», vous pouvez sélectionner le nom de la connexion à terminer.
En choisissant l'option «k», vous pouvez faire en sorte que YTalk oublie toutes les connexions en attente.
En choisissant l'option «o», vous pouvez afficher et/ou modifier les options de YTalk. Consultez la section «OPTIONS» ci-dessous pour la liste des options de YTalk.
En choisissant l'option «r», tous les utilisateurs n'ayant pas encore répondu à votre invitation seront rappelés.
En choisissant l'option «s», vous pouvez ouvrir un interpréteur de commande dans votre fenêtre YTalk. Tous les autres utilisateurs verront ce qui se passe dans votre shell. YTalk redimensionnera automatiquement votre fenêtre à la taille de la plus petite fenêtre à laquelle vous êtes connecté, afin de garantir que tous les utilisateurs voient toujours la même chose.
L'option «u» affiche la liste des utilisateurs connectés et non connectés, ainsi que la taille de leurs fenêtres et la version du logiciel de conversation qu'ils utilisent.
En choisissant l'option «w», vous pouvez sélectionner n'importe quel utilisateur connecté et saisir le nom d'un fichier. Toutes les données de cet utilisateur seront alors copiées dans le fichier spécifié. Le fichier, s'il existe, sera écrasé. En choisissant à nouveau « w » et en sélectionnant le même utilisateur, les données du fichier seront interrompues.
Autre chose : lorsque l'utilisateur A tente de communiquer avec l'utilisateur B, mais que ce dernier est déjà en communication avec l'utilisateur C, le programme YTalk de l'utilisateur A détecte que l'utilisateur B utilise déjà YTalk et communique directement avec le programme YTalk de l'utilisateur B afin d'initialiser la conversation. L'utilisateur B verra alors un message contextuel du type :
Do you wish to talk with user A? |
et il sera invité à répondre par oui ou par non. À mon avis, c'est bien mieux que de bliter le message d'annonce et de perturber l'écran de l'utilisateur B. L'option de ligne de commande « -i » désactive cette option.
Options d'exécution
Lorsque vous sélectionnez «Options» dans le menu principal, vous pouvez modifier les options de YTalk. Les options actuelles sont :
s: turn scrolling [off/on] w: turn word-wrap [off/on] i: turn auto-import [off/on] v: turn auto-invite [off/on] r: turn reringing [off/on] p: [don't] prompt before rerings q: [don't] prompt before quitting |
Si scrolling est activé, la fenêtre d'un utilisateur défilera lorsqu'il atteindra le bas, au lieu de revenir en haut.
Si l'option word-wrap est activée, tout mot dépassant la marge de droite sera automatiquement déplacé à la ligne suivante de votre écran.
Si l'option auto-import est activée, YTalk supposera que vous souhaitez parler à tous les utilisateurs se connectant à d'autres utilisateurs YTalk connectés à vous. Cette dernière phrase est pertinente ; réessayez. YTalk ajoutera automatiquement ces utilisateurs à votre session, sans vous demander de vérification.
Si l'option auto-invite est activée, YTalk acceptera automatiquement toute connexion demandée par un autre utilisateur et l'ajoutera à votre session. Aucune vérification ne vous sera demandée.
Si l'option rering est activée, YTalk rappellera tout utilisateur ne répondant pas à votre invitation dans les 30 secondes.
Si l'option prompt-rering est activée, YTalk vous demandera avant de rappeler un utilisateur.
Si l'option prompt-quit est activée, YTalk attendra une saisie au clavier avant de quitter.
Chacune de ces options peut être définie selon vos préférences dans votre fichier .ytalkrc, comme décrit ci-dessous.
Fichier de démarrage YTalk
Si votre répertoire personnel contient un fichier nommé «.ytalkrc», YTalk lira ce fichier au démarrage. Toutes les options d'exécution de YTalk, ainsi que certaines options de démarrage, peuvent être définies dans ce fichier.
Définition des options booléennes
Les options booléennes peuvent être prédéfinies avec la syntaxe suivante :
turn option [off | on] |
Où option est l'une des options suivantes : scrolling, word-wrap, auto-import, auto-invite, rering, prompt-rering, prompt-quit, caps, escape-yesno, noinvite, ignorebreak ou beeps. Le paramétrage de ces options fonctionne comme décrit précédemment. Par exemple, on peut activer word-wrap avec la ligne :
turn word-wrap on |
Alias
Vous pouvez configurer des alias pour éviter d'avoir à saisir l'adresse complète de l'utilisateur que vous souhaitez appeler. Il existe trois types d'alias :
alias aliasname@ username@ |
Remplace aliasname@host par username@host pour chaque hôte. Le caractère «@» à la fin de username@ n'est pas obligatoire.
alias @aliashost @realhost |
Remplace user@aliashost par user@realhost pour chaque utilisateur. Le «@» au début de @realhost n'est pas obligatoire.
alias aliasname user@host |
Remplace aliasname par user@host.
Sélection des interfaces et des hôtes virtuels
Sur les machines possédant plusieurs adresses IP (interfaces multiples ou hôtes virtuels), vous pouvez choisir l'adresse par défaut à utiliser pour la communication avec YTalk à l'aide de la commande localhost dans votre fichier .ytalkrc. La syntaxe est la suivante :
localhost hostname-or-IP-address |
Définition des modes de réadressage
Le réadressage a pour but d'autoriser les connexions YTalk via des passerelles réseau point à point, où les machines locales se reconnaissent par une adresse (et généralement un nom d'hôte) différente de celle des machines à distances. La syntaxe de base d'une commande de réadressage est la suivante :
readdress from-address to-address domain |
L'instruction de réadressage affirme simplement que la ou les machines du domaine communiquent avec la ou les machines de l'adresse d'origine en envoyant un paquet à l'adresse de destination. La plupart des utilisateurs n'ayant aucune utilité à ce type de transmission, je vais me contenter d'une brève description.
Il ne s'agit pas de routage. Par exemple, ma machine à la maison est connectée via PPP au réseau de mon bureau. Elle considère que son adresse Ethernet est 192.188.253.1 et son nom d'hôte «talisman.com». Le réseau de votre bureau pourrait être l'adresse 192.67.141.0. Lorsque vous vous connectez via PPP, votre machine à la maison est placée sur le réseau de l'entreprise à l'adresse 192.67.141.9 et son nom d'hôte est «talisman.austin.eds.com».
YTalk doit savoir que s'il s'exécute sur le domaine 192.67.141.0 et reçoit des paquets de 192.188.253.1, il doit répondre à 192.67.141.9, et non à 192.188.253.1. Vous inséré cette ligne dans votre fichier .ytalkrc des deux côtés&hnbsp;:
readdress talisman talisman.austin.eds.com 192.67.141.0 |
De votre côté, cela se traduit par :
readdress 192.188.253.1 192.67.141.9 192.67.141.0 |
Ce qui indique à mon ordinateur personnel de s'annoncer comme «192.67.141.9» au lieu de «192.188.253.1» lorsqu'il communique avec les ordinateurs du réseau «192.67.141.0». Au bureau, la commande «redress» se traduit par :
readdress 192.67.141.9 192.67.141.9 192.67.141.0 |
que les machines de bureau ignorent généralement.
Notez que, dans ce cas, le problème aurait également pu être résolu en indiquant au serveur YTalk domestique d'utiliser l'interface 192.67.141.0 lors des requêtes YTalk via la liaison PPP.