Introduction

L'extension «.JPG» ou «.JPEG», tirant son nom de l'anglicisme «Joint Photographic Experts Group», est un format très complexe à manipuler. La raison en est que les graphiques Bitmap avec suffisamment de résolution et de profondeur de couleur pour être intéressants prennent beaucoup de place. Les Bitmaps en vraies couleurs, étant les images les plus attrayantes, tout bien considéré, peuvent occuper d'énormes quantités d'espace sans avoir traité. Même les algorithmes de compression cosmiquement sournois, tels que celui utilisé par les fichiers PNG, font rarement une entaille significative dans les images complexes en vraies couleurs numérisées. Le problème avec la compression d'images en vraies couleurs numérisées est que ces images ressemblent beaucoup à la réalité, et la réalité est analogique. Une vue numérisée d'une réalité analogique incarne fréquemment des lignes de pixels dans lesquelles chaque pixel est juste un peu différent de son voisin. Comme les algorithmes de compression d'image fonctionnent en fin de compte en recherchant des données redondantes, ces variations mineures de la couleur des pixels sont suffisantes pour empêcher ces images d'être compressées efficacement. Dans les applications d'imagerie haut de gamme, d'énormes fichiers d'images en vraies couleurs à haute résolution sont une partie incontournable du schéma cosmique des choses, car ces applications nécessitent tous les détails qu'ils peuvent rassembler. Dans de nombreux cas, cependant, il serait pratique d'avoir les capacités de couleur d'une image en vraies couleurs, même si ce niveau de résolution de détail n'est pas vraiment nécessaire.

Les graphiques avec moins de détails se compressent plus facilement. Une façon d'aller au-delà de ce que permettent les techniques de compression conventionnelles serait alors de créer un algorithme éliminant sélectivement une quantité prédéterminée de détails d'image, puis compresserait les détails résultants aussi efficacement que possible. C'est essentiellement ce que fait un fichier JPEG. Étonnamment, en particulier pour les images à résolution modérée, vous pouvez généralement éliminer une quantité importante de détails avant que l'image en question ne soit nettement plus mauvaise pour l'expérience utilisateur. Cependant, l'un des inconvénients potentiels de l'utilisation du JPEG est que le point où les choses commencent à sembler inacceptablement moches varie entre les images et, dans une certaine mesure, entre les personnes les regardant. La compression d'images dans des fichiers JPEG est, dans une certaine mesure, subjective. Il convient également de noter que le JPEG fonctionne bien sur les images photoréalistes - il peut supprimer suffisamment de détails dans les photographies numérisées pour atteindre un niveau de compression respectable sans aggraver sensiblement l'image. Il se comporte beaucoup moins bien lorsqu'il est présenté avec des dessins au trait tels que du texte. Même une légère réduction du niveau de détail d'une image au trait entreposée dans un fichier JPEG entraînera généralement une dégradation notable de la qualité de l'image.

Lors de l'emballage d'une image JPEG, l'écriture JPEG sera configuré avec un facteur de qualité compris entre 1 et 100. À un facteur de qualité de 1, une écriture JPEG supprimera presque tous les détails d'un graphique et rédigera une image tellement flou qu'elle ne correspondra plus à l'image source. Avec un facteur de qualité de 100, une écriture JPEG ne compressera presque pas. Les valeurs intermédiaires représentent un compromis entre ces extrêmes - un facteur de qualité de 75 est généralement un bon point de départ lorsque vous écrivez des fichiers JPEG de résolution modeste. Il y a quelques points importants à garder à l'esprit concernant le facteur de qualité d'un fichier JPEG. Pour commencer, il semble qu'un facteur de qualité de 100 devrait entreposer des images JPEG sans aucune perte de détails; c'est-à-dire que ce qui est entré dans un fichier JPEG serait identique à ce qui est sorti lorsque le fichier a été lu. Ce serait bien si c'était le cas, mais ce n'est pas le cas. Même avec un facteur de qualité de 100, les fichiers JPEG modifient les images qu'ils entreposent dans une moindre mesure. Deuxièmement, la valeur du facteur de qualité n'est pas une mesure absolue de quoi que ce soit - elle ne représente pas, par exemple, le pourcentage de détails perdus dans la compression JPEG ou le taux de compression absolu pour le fichier final. Ce n'est qu'un indicateur relatif de la quantité de détails qu'une écriture JPEG supprimera. Vous devez également garder à l'esprit que les pertes de détails dans un fichier JPEG sont cumulatives. Cela signifie que si vous écrivez une image dans un fichier JPEG, la relisez et la réécrivez, le deuxième fichier aura perdu deux fois plus de détails que le premier, en utilisant des fichiers JPEG pour créer des images compactes à télécharger ou à utiliser sur les pages Web, vous devez effectuer toutes vos manipulations d'images dans un autre format - tel que BMP, Targa ou PNG - et n'écrire vos images en JPEG que comme étape finale du processus. Ainsi, pour être vraiment précis et technique avec une image, le format JPEG n'est pas vraiment un format de fichier graphique mais doit être plutôt perçu comme un algorithme de compression.

Structure du fichier

Il est basé sur le principe d'une balise commençant toujours par un marqueur. Voici la liste des marqueurs les plus communes :

Segment de données NITF APP6 (premier type)

Segment de données NITF APP6 (deuxième type)

Segment de données SPIFF

Remarque

• Apple : Les systèmes d'exploitation d'Apple iOS préconise plutôt l'utilisation du format HEIF.

Voir également

Langage de programmation - Traitement d'image - Accueil

Référence

CCITT: INFORMATION TECHNOLOGY - DIGITAL COMPRESSION AND CODING OF CONTINUOUS-TONE STILL IMAGES – REQUIREMENTS AND GUIDELINES, Publication: T.81, 09/92
National Imagery and Mapping Agency: NATIONAL IMAGERY TRANSMISSION FORMAT STANDARD (NITFS) BANDWIDTH COMPRESSION STANDARDS AND GUIDELINES, Publication: N-0106-97, 25 August 1998
Annex F of ITU-T Recommendation T.84 | ISO/IEC IS 10918-3, DIGITAL COMPRESSION AND CODING OF CONTINUOUS-TONE STILL IMAGES - Extensions